Je pensais la satire grotesque dâhomme Ă©crivant mal les femmes Ă©vidente. Bien sĂ»r que rien nâest Ă prendre au premier degrĂ©. Je lâai dâabord publiĂ© sur une plateforme dâĂ©criture et hommes comme femmes ont compris que ce nâĂ©tait pas sĂ©rieux.
Quel est lâintĂ©rĂȘt du moindre texte sâil faut rester dans le premier degrĂ© ou de la moralitĂ© toute lisse ? Je me moque lĂ des hommes qui Ă©crivent les femmes comme des objets sexuels sur pattes en poussant leur rĂ©ification Ă outrance avec des comparaisons ridicules et un langage exagĂ©rĂ©ment fleuri, tout en Ă©tant complĂštement dĂ©gueulasse dĂšs le dĂ©part.
Je conçois que ça ne fasse pas rire tout le monde, mais y voir un adoubement machiste de la rĂ©ification des femmes, câest comme condamner _Lolita _parce que Humbert Humbert est un pĂ©dophile. Rien que comparer les cheveux Ă du charbon, mais sexy, ou les lĂšvres pulpeuses Ă un fond de jus dâorange pur jus est dâune idiotie monumentale, un gag qui dit âje ne sais pas Ă©crire les femmes au-delĂ des attributs sexuelsâ. Rien que la parenthĂšse du titre est une annonce de la satire. Oui, ce texte est sexiste, parce que ça se moque des Ă©crivains comme Stephen King ou Jim Butcher qui ont un clavier Ă une main.