Vincent Laborde, chercheur en pharmacie, dénonce ces applications qui ne sont pas fiables selon lui. “Le problème, c’est qu’elles ne se basent que sur des photos, des photos qui ne sont pas toujours de qualité”, explique-t-il. Sur les 30 000 espèces de champignons répertoriées en France, seules quelques centaines sont recensées sur ces applications. En moyenne, elles obtiennent une bonne réponse une fois sur deux. Pour ceux qui désirent consommer une espèce, les programmeurs conseillent de se rapprocher de spécialistes.

Source: @[email protected] / https://veganism.social/@mascottus/111118830877823160

  • just_chill@jlai.lu
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    11 months ago

    Aucune chance que les applis fournissent une liste de possibilités à partir de la photo? J’avais participé à un atelier “chasse” au chauves-souris, et l’appli qui analyse les ultra-sons sortait toujours au moins deux types différents.
    Ce serait certes plus de boulot mais aussi plus précis d’indiquer: “c’est ca ou ca, la différence entre les deux c’est ca, prends une photo de ca pour que je regarde en détail”.

    • flyos@jlai.lu
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      11 months ago

      Généralement, c’est ce qu’elles font. Avec une sorte de score de “certitude”. Mais ça suffit pas. Ce qu’il faudrait, c’est que ces applis implémentent des critères de clés de détermination, si on veut être sûr d’aller jusqu’à l’espèce. Même les naturalistes les plus expérimentés finissent régulièrement par revenir aux critères de détermination quand ils doivent descendre jusqu’à l’espèce avec certitude. Y a pas le choix, certaines espèces se ressemblent beaucoup, c’est comme ça, que ce soit pour l’œil humain ou celui d’une IA.