[Tribune] [STRASS] [TDS] Syndicalistes, donc solidaires des travailleur.ses du sexe !
@france
https://www.politis.fr/articles/2024/10/tribune-syndicalistes-donc-solidaires-des-travailleurs-du-sexe/
Plusieurs dizaines de syndicalistes, notamment de l’union syndicale Solidaires, interpellent les organisations syndicales et leur demandent de « soutenir les luttes des travailleur.ses du sexe
Je suis d’accord que l’aide apportée aux personnes qui essaient d’échapper à la prostitution sont totalement insuffisantes. Je suis totalement d’accord avec l’idée que les conditions économiques et sociales sont à l’origine du problème, et donc que la solution passe par virer les tocards. Là où je ne suis pas d’accord, c’est que les aider à « exercer dans un cadre sécurisé » soit souhaitable, voire même possible. En Allemagne ou en Suisse il y a des maisons closes, c’est réglementé… le résultat est que la prostitution est une activité (plus) normalisée (qu’en France) et donc la demande augmente, bien plus que ce que la filière « légale » permet de satisfaire… et donc ça augmente le nombre de personnes soumises aux abus et aux traffics. Et puis, je pense que « pilonner le patriarcat » ça passe par la lutte contre la prostitution, activité par essence patriarcale.
On partage le meme objectif et on a la meme vision sur la socièté. Juste nos méthodes diffèrent.
Comme je le disais l’abolition (le nid) et la reconnaissance des droits (strass) sont les composante d’une meme pièce qui partage un même objectif.
Le problème est que tu que tu ne leur guarantie pas un salaire…donc iels se cachent, prennent des risques.
Donc je mettrais en place ce cadre, ça leur permettra de se déclarer, ainsi que les client.e.s. Donc d’etre suivi médicalement, psychologiquement pour les 2. Et de mettre en place une surveillance, un suivi pour leur sécurité.
D’autre part, ya des exeptions :
Honnètement, la réponse n’est pas simple, on pourrait argumenter des heures dessus mais nous sommes d’accord que c’est en bonne partie le fruit du capitalisme et du traffic humain.
Je pense pas que nous ayons de bonnes réponses à apporter.
Cependant, les écouter, les reconnaitre, les réintègrer dans notre socièté serait pour moi moins hypocrite et leur permettrait de souffler sans que ce soit un stygmate, un tabou. Et libérer la parole sans etre jugé.e.s, serait un premier pas vers une guérisson sociètale.
Pcq bon, cacher son existence, vivre les descentes de police, avoir peur de…et encore, certaines minorités qui ne peuvent pas exercer un métier à cause des discriminations…
Tant que travail = salaire, je vois mal comment on peut s’émanciper de l’ordre établit. J’arrive pas à imaginer autre chose que de l’exploitation où on patchwork pour garder un peu d’égalité.
Et si on changeait la formule en : temps de vie = salaire ?
Bref, on a un long chemin à faire.